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Vanessa KOUM DISSAKE

Pour le rayonnement de l’enseignement universitaire !

Dernière mise à jour : 9 avr.

Quand je me suis inscrite à la faculté de droit de l’UCAD à Dakar, de nombreux amis m’ont fait savoir que mon inscription à l’université était l’une des pires idées que j’avais pu avoir… L’enseignement universitaire serait un échec selon les plus virulents critiques.


Les étudiants qui chercheraient leurs voies s’y inscriraient dans l’attente d’une illumination… Ils pourraient ainsi échouer plusieurs fois avant de déterminer ce à quoi ils sont destinés.


Quelle analyse ! Le docteur en droit que je suis ne peut qu’être attristée. Formée uniquement à l’université, j’estime que l’enseignement qui y est dispensé est loin d’être médiocre.


Il est certes vrai que l’université peut être vécue comme une jungle. Les bacheliers qui intègrent l'université pour y faire des études se retrouvent rapidement perdus et déboussolés. Ils perdent pied. Ils sortent d'un contexte lycéen dans lequel ils sont particulièrement accompagnés et se retrouvent, « seuls », « livrés à eux-mêmes ».


Faut-il dès-lors déserter les universités ?


NON ! Certains corps de métiers sont réservés aux étudiants qui ont fait leurs armes à l’université. Il en est ainsi pour la plupart des métiers liés à la fonction judiciaire. Car depuis les académies grecques dans l’antiquité, les facultés de droit sont connues pour former d’excellents étudiants, appelés à exercer des fonctions législatives, juridictionnelles et gouvernementales dans la société.


Le problème ne se trouve donc pas dans l’enseignement universitaire, ni dans les compétences des intervenants. Il se situe dans l’absence d’autonomie dans l’apprentissage des cours. L’université s’adresse à des jeunes adultes qui se préparent à intégrer le monde du travail et qui se doivent de développer un esprit critique et d’analyse nécessaire pour occuper les postes où la réflexion est le principe.


« Apprendre à apprendre », « Réfléchir par soi-même » et « Oublier la récitation sans analyse » font partie de la pédagogie que j’ai développée et que je propose au sein d’Aide-droit.


Vanessa KOUM DISSAKE, fondatrice et présidente

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